Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités a entamé, le mois dernier, sa première campagne de communication sur l’endométriose pour informer et sensibiliser le grand public, les professionnels de santé, dont les professionnels de santé au travail, et le monde du travail.
Les moyens mis en œuvre (affiches, dépliants, page dédiée sur sante.fr…) sont venus compléter les ressources déjà mises à disposition des dirigeants et managers d’entreprises, en mars 2024, par l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT), à savoir un kit comprenant une affiche, un quiz et un guide intitulé « Endométriose et travail : comprendre et agir ».
Il indique qu’1 femme sur 10 serait touchée par la maladie qui se caractérise par le développement de tissus semblables à la muqueuse utérine sur différents organes en dehors de l’utérus (par exemple sur les ovaires, la vessie, le vagin ou le rectum).
Les symptômes sont variables dont douleurs aiguës pendant les règles ou en dehors, fatigue chronique, malaises, troubles physiques (digestifs, urinaires, au niveau des lombaires, des jambes…) et peuvent impacter la qualité de vie au travail des femmes (absences, diminution de la concentration,…). Pour les entreprises, cela peut être synonyme de désorganisation du travail, baisse de performance et tensions dans les équipes.
Le guide propose de nombreuses mesures ponctuelles ou pérennes d’organisation du travail adaptées à l’état de santé de la salariée atteinte par la maladie pour lui faciliter le travail et la maintenir dans l’emploi : aménagement des horaires et du temps de travail, télétravail, aménagements du poste.
Pour conclure, nous reprenons les termes du guide :
« Une meilleure prise en compte des effets de la maladie au travail est un enjeu de santé, d’égalité professionnelle mais aussi un enjeu d’efficacité pour l’entreprise ».
Retrouvez-le ainsi que l’affiche et le quiz en suivant le lien suivant :
https://www.anact.fr/endometriose