La situation sanitaire se stabilise avec un plateau à près de 200 cas dans le Maine-et-Loire. Les élevages touchés directement ou indirectement sont donc très nombreux dans notre département mais aussi en Vendée, Deux-Sèvres ou Loire-Atlantique.
Selon les espèces, il est encore très difficile de projeter les calendriers de (re)mise en production une fois que les zones réglementées seront considérées « indemnes ».
Dans le cadre de cette très difficile situation, l’état a prévu deux systèmes d’indemnisation.
Une indemnisation « sanitaire »
Liée aux arrêtés individuels d’abattage, elle prend la forme d’un acompte (75%) sur des valeurs forfaitisées par animal qui dépendent de l’espèce, et du nombre de jour d’élevage. Ultérieurement, un solde sera versé. Nul besoin donc d’éléments comptables pour ces demandes d’acompte d’indemnisation. Celles-ci sont d’ors et déjà déposées et les premiers acomptes commencent à être versées.
Une indemnisation pour perte de marge brute
Liée aux périodes de vides pour tout éleveur en zone réglementée, cette indemnisation sera calculée selon des attestations de marge brute, et Cerfrance Maine-et-Loire devra donc les fournir aux éleveurs concernés.
Enjeux
Les enjeux des discussions et négociations menées par la profession sont importants : faire en sorte que les durée d’indemnisation retenues soient le plus en phase possible avec les vides que subiront les éleveurs (probablement très variables d‘une espèce à l’autre).
Écoute des besoins, demande d’activité partielle pour les salariés, point de trésorerie et accompagnement auprès des organismes bancaires… les comptables et conseillers Cerfrance sont à votre service maintenant et durant les mois à venir.
