Des dérogations exceptionnelles pourront être accordées par les préfets afin de permettre aux commerces d’ouvrir le dimanche.
Ces dérogations ont pour objectif de permettre aux commerces de rattraper la baisse du chiffre d’affaires subie en raison des fermetures administratives, mais également d’étaler sur la semaine les flux de clients afin de limiter la propagation du virus.
Ces dérogations découleront de concertations locales organisées entre les préfets, les acteurs économiques et les partenaires sociaux des territoires en fonction des demandes et besoins propres à chaque département.
Attention, ces dérogations ne se substituent pas à celles déjà existantes comme, par exemple, celles accordées par le maire dans la limite de 12 dimanches par an.
De plus, les garanties accordées aux salariés dans le cadre du travail dominical doivent être respectées. Cela concerne notamment le volontariat du salarié, les contreparties accordées (majoration de salaire et/ou repos compensateur).
Par ailleurs, le fait pour un salarié de refuser de travailler le dimanche ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement.