La retraite universelle a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois. Le projet de loi a été présenté au conseil des ministres le 24 janvier dernier et fait l’objet en ce moment de débats parlementaires.
Afin d’appréhender cette réforme, nous vous présentons ci-dessous le principe retenu et des explications sur l’âge afin que vous puissiez avoir un éclairage sur ce qui vous attend : tous les français sont concernés.
Le régime universel de retraite est présenté comme un régime unique qui remplacera tous les régimes de retraites existants.
Quels que soient le statut social, la profession, le secteur d’activité (salarié du régime général et agricole, commerçant, artisan, exploitant agricole, professionnel libéral, fonctionnaires, régimes spéciaux…), tous n’auront plus comme aujourd’hui une retraite de base (calculée sur des trimestres et un salaire moyen) plus une retraite complémentaire (déjà calculée en points) mais une seule retraite universelle uniquement en points. Tout est donc fusionné…
Parlons tous le même langage.
Qu’entend-on par âge de la retraite ? Aujourd’hui, il existe déjà des âges différents.
L’âge légal (âge d’ouverture des droits) est l’âge à partir duquel l’assuré peut prendre sa retraite. Il varie en fonction de l’année de naissance et du statut.
L’âge du taux plein : âge à partir duquel l’assuré bénéfice automatiquement d’une retraite à taux plein, peu importe le nombre de trimestres qu’il a validés au cours de sa carrière.
L’âge de départ anticipé : âge qui permet à un assuré (sous conditions de trimestres cotisés) qui a démarré sa carrière très jeune ou dont le métier est pénible de partir 2 ans avant l’âge légal.
L’âge d’équilibre ou âge pivot : nouvelle notion instaurée par le gouvernement sur lequel on s’appuiera pour acter du bonus ou du malus sur le montant de la retraite (+/- 5 %/an).
L’âge de départ réel : un salarié du privé part en moyenne à 62.7 ans (62 ans*) , un roulant de la RATP à 56.9 ans (52 ans*) et un sapeur pompier à 58.3 ans (57 ans*).
(*)âge légal