Le coût de revient d’un produit est la somme des coûts des étapes d’élaboration par lesquelles il est passé.
En viticulture cela signifie prendre en compte les ateliers de production du raisin, de vinification et d’élevage, de conditionnement et de commercialisation, etc.
Connaître ses coûts de revient sert à plusieurs choses !
À définir son prix de vente. Lors des négociations avec les acheteurs , c’est un élément à prendre en compte pour savoir jusqu’où on peut aller. Pour décrocher un marché, un vigneron peut décider de vendre en dessous, mais il doit le faire en toute connaissance de cause.
À être conscient du coût réel de chaque étape de production, vinification, conditionnement et vente, pour connaître les points peuvent être améliorés pour augmenter la marge du domaine. Il permet aussi de se comparer par rapport aux références locales.
À apporter des réponses concrètes : définir mes objectifs de vente, connaître l’impact des nouvelles charges commerciales lors d’un lancement à l’export, savoir si résultat modifie mon public cible ?
À valider (ou non) des hypothèses de travail:
Par exemple, pour un domaine qui vend à l’export, il est possible d’établir des coûts de revient par pays. Pour une même cuvée, les coûts de commercialisation peuvent être très différents d’un pays à l’autre. Certains pays ont une marge négative, ce qui est peut-être normal si ce sont des pays émergents, mais peut permettre de réorienter les ventes. Il est possible de définir des objectifs de vente calés dans le temps. Cela permet de « budgétiser » ce que l’on est prêt à investir sur un pays.