Pour transmettre son exploitation dans les meilleures conditions, il faut y réfléchir 10 ans à l’avance et s’y prendre cinq ans avant.
Au niveau national, 45% des chefs d’exploitations prendront potentiellement leur retraite dans les dix ans. Tous ne partiront pas dès 62 ans. Mais, il est à prévoir une offre abondante d’exploitations à reprendre !
Avec quelle répercussion sur les prix ? Si le foncier ou les vignobles, valeurs refuges pour les investisseurs, ont peu de chance de se dévaluer, qu’en sera-t-il des actifs d’exploitation dans un marché saturé ? Prudence donc dans les investissements défiscalisant en fin de carrière : ils alourdissent le poids de la reprise et peuvent ne pas toujours être bien valorisés.
Plus largement, qu’est ce qui fera que certaines exploitations seront plus transmissibles que d’autres ? Des productions cohérentes avec le potentiel pédo-climatique ? Des investissements bâtiments et équipements réguliers et souvent limités à l’indispensable ? Une qualité de production qui satisfait les cahiers des charges de l’acheteur choisi ? Une certaine rentabilité ? Une organisation fiscale et patrimoniale professionnelle qui facilite la transmission ? Une « image » attractive ? Une organisation du travail qui laisse du temps libre ? Des débouchés avec du devenir ? Certainement un peu tout cela, mais également d’autres choses encore.
Tout ne s’obtient pas en un jour, mais le chef d’entreprise soucieux de transmettre pourra orienter ses choix dans ce sens, progressivement, dès 52 ans.
Un préalable possible : faire auditer la « transmissibilité » de son entreprise, profiter d’un regard extérieur, se donner un cap à suivre et déterminer les étapes progressives à mettre en place.
Le Conseil Régional a agréé Cerfrance 49 pour réaliser cet audit. Et si la transmission s’envisage plutôt Hors Cadre Familial, cet audit est subventionné à hauteur de 1 500 €. Cliquer ici pour en profiter.